Urbanisme sur les Carrés et l'ECA: droit de réponse au DL du jour
Le Dauphiné Libéré de ce jour publie un article sur l'ECA, dans lequel Bernard ACCOYER s'exprime. Il nous est apparu nécessaire d'utiliser un droit de réponse. Espérons qu'il soit entendu et surtout publié.
Dans le doute, ci-après l'article, suivi de notre demande de droit de réponse.
Droit de réponse à l’article de Marc KIEVITCH dans le DL du 06.03.2011
Quelle est cette manière de démocratie Ancilevienne ? Je lis dans le Dauphiné Libéré de ce dimanche 6 mars 2011 que Bernard ACCOYER et l’ensemble du conseil municipal souhaitent « continuer d’offrir un cadre de vie exceptionnel ». Paroles! La réalité est autre. Il y a les propos, séduisants et les actes, moins reluisants. Je souhaite, au nom de l’ensemble des élus du groupe Valeurs & Gouvernance, rappeler notre opposition au projet de plan local d’urbanisme présenté au Conseil municipal il y a un plus d’un an, le 26 mars 2010, pour ces mêmes raisons qui font qu’aujourd’hui la colère gronde. D’autres élus municipaux se sont associés à notre démarche et je les remercie de leur courage. Deux des principaux points d’opposition, que nous n’avons eu de cesse de répéter à la cantonade, étaient :
- le manque de concertation avec les habitants
- les atteintes brutales à notre environnement, ci-dessus dénommé cadre de vie.
Sur le manque de concertation, l’enquête publique confirme un an plus tard notre analyse, avec pas moins de sept registres de doléances renseignés. Si l’on exclut les remarques relatives à des intérêts particuliers, tous les secteurs que nous avions identifiés ont fait l’objet de remarques pertinentes et concertées. Ces arguments sont présentés par des associations reconnues et des collectifs spontanés. L’esprit de la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains du 13 décembre 2000, qui institue les plans locaux d’urbanisme, place cette concertation avec les habitants au cœur de la démarche. Cette concertation doit avoir lieu en amont, pendant l’élaboration. Quels ancileviens ont été consultés ? Levez la main. Le nombre d’oppositions ayant fait florès lors de cette enquête publique est la preuve éclatante et cinglante, pour qui de droit, de cette carence de consultation. Accepter qu’une consultation ait lieu après l’adoption du plan local d’urbanisme serait signer un chèque en blanc à notre Maire. Au vu des méthodes employées jusqu’à ce jour, j’invite nos concitoyens à s’inscrire en faux contre cette gouvernance désuète.
Le périmètre d’étude des Carrés, dont il est question dans l’article, en est une illustration. Elle n’abuse pas ceux de nos habitants qui sont concernés. Sans entrer dans des considérations trop techniques, celui-ci est en effet classé en secteur à dominante d’habitat de forte densité. Les projections en nombre de logements interpellent au premier chef les plus éclairés de nos concitoyens en la matière, et à juste titre : rien ne permet d’infirmer ces projections et certainement pas les allégations verbales et spécieuses de notre Maire. Dans le cadre du groupe de travail préalable, auquel j’ai assidument participé, c’est une orientation d’aménagement que j’ai demandé pour les Carrés. Il s’agit là, sommairement, de faire un zoom sur un secteur où un changement se profile, à des fins d’information détaillée pour les habitants. C’est tout le contraire que défend dans l’article Bernard ACCOYER.
Sur les atteintes à notre environnement, j’invite les Ancileviens, sinon à m’écouter trop longuement, plus encore à se tourner vers des associations dont l’intégrité et les compétences sont reconnues, comme la Fédération Rhône-Alpes de Protection de la Nature, les Amis de la Terre, Annecy Lac environnement et toutes nos associations locales que je ne saurais énumérer.