Une campagne hors bling bling.
Les porte-drapeaux des différentes listes en piste pour les élections municipales distribuent des petits papiers sur les marchés, à la sortie des écoles et dans les divers lieux publics.. Ils veulent ainsi de se rappeler aux bons souvenirs des habitants dans la dernière ligne droite avant le scrutin des municipales.
Cette action s’avère très utile en ces temps de valse à contretemps sur la piste politique où le citoyen attrape le tournis à vouloir suivre les trajectoires des uns et des autres.
Pour se démarquer dans ce paysage brouillé, certains de nos adversaires offrent des maillots et autres gadgets, frappés à leur marque électorale.
Instaurer ces procédés comporte le risque de réduire la politique à une marchandise, l’électeur à un consommateur décervelé. Ce qui est méprisant pour l’un, insultant pour l’autre.
Qui s’étonnera alors du désamour des citoyens vis-à-vis de la politique ?
Pour autant, le même citoyen a maintes fois prouvé sa capacité de réaction. Il peut refuser ce système pervers où l’argent s’invite dans le débat, ce qui n’est pas le meilleur outil démocratique.
Jusqu’à maintenant, en Haute-Savoie, le marketing politique utilisait des méthodes classiques : distributions de tracts, affiches, réunions publiques et plus récemment les blogs. Les politiques raffolent aussi des inoxydables inaugurations en tout genre où ils érigent en performance l’art du serrage de mains.
La liste de Jean-Jacques Pasquier refuse de s’engager sur ce chemin. Elle conduit une campagne d’information et de communication électorale sobre, efficace, avec une sérieuse énergie créatrice. En quelque sorte la préfiguration de sa gestion des affaires communales.
rendez-vous au marché chaque mercredi.
Clémentine Lepannier.
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